Aguilera, la fin de la perfusion du rugby biarrot

Il y a quelques mois, je publiais sur ce blog le portrait du Président du Biarritz Olympique. Je l’ai rencontré virtuellement sur twitter, puis IRL. Contrairement à tout ce que l’on pouvait alors lire dans la presse locale, je n’avais à son égard aucun a priori, si ce n’est une interrogation par rapport à l’accueil qui lui était réservé.

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L’homme irrite, il choque, il casse tous les codes. Il est sans filtre et sans pudeur. Matérialiste et pragmatique, il explique sans prendre la moindre pincette, parfois même de façon très cynique ses objectifs mercantiles, commerciaux mais in fine économiques. Et j’entends par là, la rentabilité économique du club. Vous voyez ce que je veux dire, le sujet dont personne ne parle… mais qui conditionne tout.

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Le 5 mars dernier devant une salle de plus de 600 personnes (inscrites au préalable sur Internet), Jean-Baptiste Aldigé s’est confronté à l’exercice de présenter les grandes lignes du projet qu’il avait déjà exposé à un certain nombre d’élus dans le cadre de RV individuels. J’avais d’ailleurs moi-même eu le « privilège » d’avoir une telle présentation un peu en accéléré, étant arrivée en retard le jour du RV…

Une longue présentation (plus de 2h30) qui a débuté par un rapide retour sur les conditions du parachutage de ces investisseurs dits « honf-konguais » au BO. Pour faire court, un appel à la rescousse de la part de l’équipe Gufflet-Ledoux, censée sauver le club alors, mais sans moyens financiers suffisants… Aldigé arrive et la famille Gave injecte dans un premier temps 1,5 millions d’euros, puis 3,5 supplémentaires pour sauver le club de la rétrogradation.

De quoi rappeler aux quelques sceptiques par rapport à l’ambition de ces financiers qu’on ne gagne pas d’argent dans le rugby en France.

« Plus une idée est diffusée, plus elle devient une vérité »

Jean-Baptiste Aldigé le 5 mars 2019

Loin du chantage que certains instrumentalisent pour faire croire que l’urgence du projet cache en réalité des intérêts financiers, lorsque le patron actuel du BO explique que si son projet n’aboutit pas, il ne pourra pas rester, cela signifie tout simplement que les Gave ne peuvent pas garder le BO sous perfusion en injectant 5 millions d’euros à perte chaque année. Avec un peu de bonne foi on comprend facilement que le projet qu’ils proposent pour rétablir l’autonomie financière du club et assurer sa pérennité indépendamment de leur présence est tout simplement frappé du sceau du bon sens.

Et Jean-Baptiste Aldigé en tant que président a quant à lui 2-3 ans pour relever le challenge. Cela ne veut évidemment pas dire qu’il quittera le Biarritz Olympique à cette échéance et à titre personnel j’en serai très surprise. Cela signifie juste, qu’en homme pragmatique il ne passera pas des années à s’obstiner pour sauver le club contre notre volonté.

Il a déjà réussi à réduire les dépenses du club de rugby de 9,2 millions pour l’année en cours (prévisionnel au 6 juin 2018 quand il est arrivé) à 8,7 millions aujourd’hui. Alors que les recettes sont de 7,3 millions, faites le calcul, la famille Gave va donc encore devoir mettre la main au porte-monnaie autour d’1,5 million supplémentaire pour permettre au club de terminer la saison de proD2.

Budget du club

Un club de rugby aujourd’hui vit principalement de 3 sortes de revenus : la billetterie (qui ne rapporte pas beaucoup), le sponsoring (qui constitue la part la plus importante des recettes) et les droits TV. Ces derniers varient en fonction du niveau dans lequel le club évolue environ 1,5 millions en proD2, ils pourraient atteindre 5 millions si le BO parvenait à rejoindre le Top14.

Répartition des différentes sources de revenus pour le BO :

  • Billetterie 20%
  • Sponsoring 42%
  • Droits TV + subventions 35%
  • Divers 3%

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Effectivement quand on écoute Aldigé, peu importe les moyens, à première vue, seuls les résultats semblent compter pour lui. C’est sans doute ce qui explique que depuis son arrivée (même pas 10 mois), il est probablement le Président du BO le plus critiqué mais aussi paradoxalement le plus craint par ceux qui jusque-là tenaient les rênes sans en avoir l’air. Ceux qui alimentaient un système conduisant d’année en année, inlassablement, le club vers sa décadence. Ceux qui jusque-là se tenaient les uns les autres dans une espèce de caste politico-mediatico-sportive où la cooptation était la règle.

Alors, dans une culture où l’on ne parle d’argent qu’avec suspicion, la prétention et l’arrogance dont il fait souvent preuve sont des électrochocs pour la bien-pensance de ce qu’il désigne lui-même comme l’intelligentsia, à savoir «  les politiques et les journalistes ».

Rendre le club viable

Sauf que dans le contexte actuel, peut-on réellement jouer les vierges effarouchées? Il en va de la survie du club. Par une chance inespérée ces investisseurs n’apportent pas seulement des moyens financiers mais amènent surtout une autre culture et une connaissance du business du sport de haut niveau totalement inconnue des arcanes locales. Sans eux, quel avenir peut-on espérer pour le BO?

Le projet n’est pas parfait, il peut être amélioré, comme tout projet. Il présente cependant l’incomparable avantage d’être concret, clés en main, réalisable dans des délais raisonnables, sans mettre à contribution les finances locales et il assure à une échéance de 4 ans un avenir bien meilleur au club.

Une perspective totalement impossible il y a encore un an et qui correspond tout simplement à une attente clairement exprimée par la DNACG (Direction national d’aide et de gestion de la FFR, autrement dit le gendarme financier du rugby français) à savoir rendre le club viable.

Il y a ceux qui font et il y a ceux qui critiquent

Alors que spontanément, chacun d’entre nous, élus y compris, aurait tendance à juger un tel projet à partir d’une perception architecturale, et donc essentiellement visuelle et peu rationnelle. La stratégie de l’équipe Gave-Aldigé est simplement partie de la question : comment rendre un stade viable?

C’est pourquoi, il y a 6 mois, Jean-Baptiste Aldigé lançait un appel à proposition en précisant 3 niveaux d’exigences successifs :

  1. La rénovation complète des infrastructures sportives : stade, tennis, omnisport…
  2. La mise en place d’un business modèle capable d’assurer une rentabilité hors match
  3. Un engagement financier sur la durée auprès du club via un sponsoring annuel

La réponse à la question 1 conditionne la question 2 puis idem pour la question 3. Autrement dit l’appel à proposition met en priorité l’accent sur la rénovation et la viabilité des infrastructures au-lieu de commencer par solliciter des sponsors qui jusque-là arrosaient le club en échange d’autres avantages, souvent immobiliers…

Au final, 5 groupes composés de promoteurs, d’architectes et de spécialistes de la réalisation des infrastructures sportives ont répondu à cet appel d’offre. Chaque proposition représente un travail de plusieurs mois et donc un coût de 100.000€, soit en tout 500.000€.

Comme certains m’ont posé la questions via Facebook de connaitre les autres propositions qui ont été présentées, j’ai évidemment transmis et Aldigé m’a répondu : «Si vous n’aviez pas été retenu, souhaiteriez-vous que l’on diffuse votre projet? ». Je n’ai pas insisté 😉

Le groupe retenu est composé

  • du promoteur immobilier Pichet
  • de l’agence d’architecture et d’urbanisme paysagisme Samazuzu (à San Sebastian)
  • de l’agence d’architecture spécialisée dans le sport NP2F
  • et du leader mondial de l’événementiel GL Events

Le budget du projet est d’environ 42 millions d’euros au total dont 22 millions consacrés à la partie stade.

La contre-partie du financement de ces travaux est la récupération par le groupe sélectionné des terrains qui jouxtent la plaine Aguilera et qui sont actuellement classés en zone naturelle mais qui depuis la campagne municipale de 2014 doivent bénéficier d’une modification du PLU pour permettre la construction de logements et augmenter le parc social.

Le projet immobilier présenté prévoit 370 logements dont 50% sociaux avec un peu plus de 400 places de stationnement pour un millier d’habitants. La hauteur maximum des bâtiments sera de R+5.

Un hôtel / auberge de jeunesse viendra compléter l’ensemble.

Un stade raisonnable et extrêmement raisonné

Le stade actuel a une capacité de 12.000 places qui passera à 15.000 dans la nouvelle version du projet.

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Contrairement à des rumeurs, la rénovation ne prévoit pas un stade en Arena. La physionomie actuelle du stade va demeurer.

Des panneaux photovoltaïques seront installés partout sur les toits des tribunes pour produire l’électricité nécessaire aux équipements. 

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La tribune Kampf a été rénovée il y a 10 ans, donc peu de changements sont prévus. Au rez-de-chaussée, la grande salle qui sert actuellement aux événements du club (repas, cantine, accueil des enfants des mercredis du BO…) deviendra un espace fooding+commerce, un tiers-lieu sur le modèle de « Chez Renault » à St Jean de Luz avec petits bars, foodtrucks et animations du type babyfoot etc.  Bref « Chez JB » (ne pas prendre au pied de la lettre c’est ma touche perso 😉 ) devrait devenir le nouveau spot branché de nos WE pluvieux qui bien sûr assurera un revenu d’exploitation au BO en dehors des jours de match.

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L’essentiel des modifications concerne la tribune Blanco :

  • elle sera réservée à ce que l’on appelle dans le jargon du marketing sportif « les hospitalités », c’est-à-dire le sponsoring.
  • 5000 places y seront consacrées : 3800 en premium et 1200 dans les 67 loges qui vont être réalisées sur 3 niveaux.

Derrière la tribune, le projet prévoit un nouvel espace avec une halle de 4560 m2 en verre et acier destinée à accueillir toutes sortes d’événements : spectacles, concerts, colloques, réceptions…

Dans le même bâtiment 1500m2 (en R+1) sont destinés au groupe Mama Works (la branche bureaux de Mama Shelter) pour créer une pépinière d’entreprises.

Et pour compléter l’ensemble un parking sur 3 niveaux accueillera 750 véhicules, alors qu’aujourd’hui le parking actuel est de 400 places. Comme un arrêt du tramway est prévu devant Aguilera le parking pourra également servir de délestage pour ceux qui souhaitent se rendre dans le centre de Biarritz avec le trambus.

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Sur les 2 autres côtes du terrain, des cursives avec quelques places mais surtout des boutiques et des petites buvettes vont faire leur apparition.

L’espace le long de l’allée des platanes accueillera des boutiques et une grande brasserie en R+1 qui donnera sur le terrain mais qui sera probablement ouverte 7 jours sur 7 et pas seulement les jours de match.

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Malgré son cynisme, il était assez touchant au moment de la présentation du projet d’entendre l’attachement de Jean-Baptiste Aldigé aux platanes. Au moins lui ne coupe pas les arbres de Biarritz, il les préserve.

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La rentabilité dès les premiers pas…

L’entrée et la sortie du stade se fera dorénavant au niveau de l’actuel musée qui sera conservé mais modernisé en concept store. Un moyen supplémentaire de rentabiliser l’espace au maximum en utilisant tout le potentiel commercial de ce passage obligé.

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Le tennis et l’athlétisme

Au-delà de la rénovation du stade, un élément d’importance est la réhabilitation complète des autres équipements. Toute la partie omnisport va ainsi en bénéficier y compris la place rose et la maison rose.

A titre personnel, j’aurai trouvé intéressant que projet aille jusqu’à choisir un sol écologique et entièrement perméable plutôt que le béton prévu. Certes entre chaque bloc l’absence de joint permettra à l’eau d’être absorbée mais quitte à innover et à avoir de l’audace autant le faire jusqu’au bout y compris en limitant l’impact environnemental surtout quand le coût d’un tel revêtement est inférieur à celui du béton. On peut cependant reconnaitre que le taux d’imperméabilité global du projet est inférieur à la norme, ce qui est un peu normal dans la mesure où l’on a de grandes étendues de terrain en gazon.

La piste d’athlétisme sera refaite et les 13 terrains de tennis évidemment conservés et modernisés.  Pour la partie couverte, comme pour le bâtiment derrière la tribune Blanco une structure principalement composée de verre et d’acier sera réalisée. Le nombre de terrains couverts n’est actuellement pas fixé. Il sera décidé en concertation avec le département tennis de l’omnisport.

Pour le tennis, l’idée de Jean-Baptiste Aldigé serait de recevoir un tournois du WTA en quinzaine avant Roland-Garros.

L’ambitieux centre de formation et le terrain Bendern

C’est sans doute la partie du projet à laquelle le patron du BO tient le plus. A l’emplacement actuel de la tribune du terrain Bendern et sans en modifier la hauteur : un centre de formation de 3800 m2 qui deviendra le plus grand d’Europe devrait voir le jour. Il permettra au BO d’offrir une formation de qualité dans un environnement exceptionnel et ainsi d’attirer les meilleurs espoirs.

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C’est aussi dans ce but qu’une trentaine de T1 de la partie hôtel/auberge de jeunesse du projet sont réservés pour les jeunes du centre. Au moment de faire le choix de leur lieu de formation, les futures recrues montantes qui visiteront Aguilera découvriront un campus hyper moderne, fonctionnel et convivial à Biarritz, une destination dont l’attrait n’est évidemment pas à présenter. Un moyen supplémentaire de garantir au BO de demain un vivier de joueurs de talent.

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Le terrain de Bendern quant à lui est dores et déjà en rénovation. Les pelleteuses sont à pied d’oeuvre pour installer le nouveau terrain synthétique.

Sponsoring Pichet / GL events

La dernière attente de l’appel d’offre lancé concerne le sponsoring et le montant de l’engagement financier des promoteurs pour soutenir le club dans la durée. Au total 1 million d’euro par an sur une durée de 15 ans reparti ainsi :

  • 600.000€ pour le groupe Pichet
  • 400.000€ pour GL Events

Les nouvelles sources de revenus

Pour que chacun comprenne bien la logique d’ensemble et le discours de Jean-Baptiste Aldigé, voilà une liste des futures entrées financières qui permettront d’assurer la pérennité du club. On peut en noter la diversité qui crédibilise l’ambition globale :

  • cursives avec boutiques les jours de match
  • 5000 places d’hospitalité (une vraie innovation, aucun stade actuellement en France ne fait ce pari d’1/3 des places réservées aux sponsors)
  • brasserie des platanes
  • tiers-lieux « chez JB »
  • musée / concept store
  • formation
  • accueil d’événements, concerts…
  • parking
  • bureaux Mama Works
  • panneaux solaires
  • il faudra évidemment ajouter je l’espère l’augmentation des droits TV et des subventions si le BO remonte en Top 14.

J’en oublie sûrement mais dernière cette liste on peut se rassurer en comprenant le niveau de détails et de professionnalisme du projet présenté.

Il est très loin de n’avoir que des qualités mais contrairement à beaucoup Jean-Baptiste Aldigé ne se résigne pas. Il fait partie de ceux qui changent la donne, de ceux qui nous font avancer. Je ne cautionne pas les méthodes mais je respecte énormément les ambitions pour une raison qui est pour moi au-dessus de toutes les autres : Biarritz. Tout ce qui est bon pour Biarritz me convient. Et ce projet est une bénédiction pour la ville. La plaine Aguilera va devenir un nouveau lieu de vie. Alors bien sûr, le président du BO met en avant très maladroitement (mais finalement ça le rend un peu humain) des projets commerciaux dans tous les coins du stade. Sauf qu’au-delà de ces aspects mercantiles et purement capitalistiques, les Biarrots, dont je fais partie avec bonheur, vont bénéficier d’un centre où déjeuner pendant la semaine, se rencontrer le soir, assister à des spectacles et concerts, déambuler le WE avec leurs enfants dans une convivialité qui disparait tristement du centre de Biarritz.

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Et si certains aujourd’hui critique le projet ce n’est que par calcul politicien et pour exister médiatiquement. Ils ne proposent rien de tangible en face. Leurs critiques sont absolument inaudibles.

Quant à ceux qui choisissent délibérément de ne pas soutenir la démarche (en se taisant tout simplement) parce que son résultat risque d’être bénéfique aux potentielles ambitions futures du Maire actuel, je trouve dommage de sacrifier l’enthousiasme que ce projet devrait impulser à d’hypothétiques frustrations à venir.

Ce projet est celui d’une ville autour de son équipe de rugby mais il est mis en musique par la volonté et l’activisme de businessmen venus d’ailleurs pour nous montrer le chemin que nous n’osons pas prendre depuis des années. Suivons-les et construisons notre avenir.

 

15 commentaires

    1. Merci beaucoup pour ce commentaire. Ces encouragements font toujours plaisir surtout quand on écrit jusque tard dans la nuit pour donner des infos que d’autres dont c’est le métier auraient dû diffuser…

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  1. .la présentation du projet est intéressante. N étant ni de Biarritz ni de Bayonne mais connaissant bien gl events, (leader européen et non mondial), je me demande pourquoi on ne présente pas un club basque joignant Biarritz et Bayonne. On peut soupirer mais l équation économique est meilleure, car les retombées médias seront plus fortes et cela va dans le sens de l histoire quoiqu en pensent les supporters des 2clubs.

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    1. Merci pour votre commentaire. GL events se présente sur leur site comme le leader mondial. Peut-être exagèrent-ils, vous en savez sûrement plus que moi.
      Quant à la perspective d’un club basque avec Bayonne et Biarritz, venez faire un tour ici et reparlons-en 😉

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    1. Les logements ne seront pas construits sur une parcelle qui dépend du Club. Donc les loyers et autres revenus liés à l’hôtel / auberge de jeunesse seront perçus par les promoteurs ou gestionnaires des bâtiments. A noter que 30 appartement T1 seront réservés aux jeunes du centre de formation.

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  2. Tout cela est très bien présenté et attractif. Deux remarques toutefois : Aguilera ne sera jamais un endroit prisé par le grand public car le centre ville est plus attractif avec les plages et hormis les grands matchs je ne sais pas comment les décideurs vont faire pour attirer durablement le peuple. D’autant qu’avant de revenir en Top 14 il faudra non seulement de grands joueurs mais beaucoup de travail avec les mêmes coachs. Il faut environ 3 à 5 ans avant d’imaginer vouloir revenir au sommet du rugby français. La partie me paraît très délicate et risquée. Je suis biarrot et connais bien ma ville le BO ne fait plus du tout rêver les gens et c’est la base de la pyramide le reste n’est que littérature.

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    1. Merci pour ce commentaire. Je vous suis complètement sur votre analyse par rapport aux résultats du club, effectivement la priorité est de redonner envie aux gens de vibrer avec les joueurs.
      En revanche, la plaine Aguilera ne peut pas être comparée au centre ville, c’est un endroit dédié au sport avec de l’espace, de la verdure. L’idée du projet est il me semble d’encourager les gens à s’y rencontrer. Totalement différent d’une promenade dans le centre de Biarritz. D’autant que la ville devient toujours plus minérale avec des places propres, dégagées, bétonnées mais désertes. Les espaces sans arbres pour protégées, peu de bancs pour s’assoir n’incitent pas à s’y rencontrer. Ce sont des lieux de circulation, on ne fait que les traverser.

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    2. « Aguilera ne sera jamais un endroit prisé par le grand public car le centre ville est plus attractif avec les plages »! Je suis Biarrot, né à Biarritz, et je me reconnais pleinement dans votre description des « gens » ou du « peuple » et j’en suis fier! Biarritz est colonisé par les « bobos » qui soignent leur bronzage sur les plages, et ne fréquent que les bars et restos qui foisonnent autour des Halles et ou il fait bon etre vu! Pour ce qui est du rugby, vous n’avez pas compris grand chose et si vous voulez parler du BOPB, il faudrait déjà que vous ayez un abonnement et que vous ne profitiez pas comme la majorité de nos élus, d’invitations!
      Moi, c’est le centre ville qui ne me fait plus rêver, par contre le BOPB me fait encore b…er! A vous lire il est évident que le sort de mon club et du peuple vous importe peu, mal grès tout ,à minima, si vous saviez compter, vous approuveriez ce magnifique projet!

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  3. Difficile de se faire une idée sur le BO, son avenir et ce qu’il convient de faire tant les polémiques et guerres de clochers compliquent la compréhension de ce sujet brulant … même (ou plutôt surtout) quand on est biarrot.
    Merci à notre zèbre « blonde biarrote » de prendre tant de temps et vraisemblablement quelques risques pour éclairer nos lanternes !
    😉

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    1. Oh… c’est hyper gentil ce commentaire ❤ ça me touche beaucoup.
      Effectivement, le dossier est complexe et si j'essaie d'apporter un éclairage, j'ai bien conscience qu'il est cependant bien incomplet.

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