Bisque, bisque, basque : ma réponse

Cher Jean-Yves,

 

Comme tu le sais, je suis une lectrice fidèle de ton blog. Et tu m’as mise à l’honneur de ta récente publication. Celle-ci, je te l’avoue, m’a laissée un peu sur ma faim. Pas parce qu’elle est relativement désobligeante. Pas parce qu’elle repose sur des inexactitudes manifestes, ce dont tu n’es pourtant pas coutumier. Mais passons. Tu ne connais rien de l’histoire familiale qui me lie à Biarritz depuis bien plus de trois ans. Quant à ton « baromètre », Sud-Ouest, j’y ai eu l’honneur d’un portrait publié ce jour.

 

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Non, ce qui m’a chagrinée à la lecture de ta prose, c’est un fort sentiment d’inachevé.

Je m’explique. Regretter une multitude de candidatures est entendable. Appeler au rassemblement, pourquoi pas ? Mais au rassemblement derrière qui ? Derrière toi, peut-être ? Tu te crois obligé de préciser qu’il n’en est pas question et que tu n’es pas en lice. J’espère d’ailleurs que cette mise au point ne t’est pas trop douloureuse. Alors, qui ? Un esprit chagrin pourrait déduire de tes lignes qu’elles servent une personnalité en particulier, jetant l’opprobre sur toutes les autres. Tu es libre, Cher Jean-Yves, de tes préférences. Mais dès lors, pourquoi ne pas les assumer explicitement ? Et indiquer le droit chemin à tous ces narcissiques qui n’y comprennent rien et feraient mieux de se rallier au blanc panache dont tu as étrangement choisi de taire ici le nom.

Une note généreuse, cependant, dont je te remercie : tu admets que ma candidature n’est pas totalement ridicule. Ton billet non plus, je te rassure.

Sois certain, en tout cas, qu’il ne remettra en cause ni la considération, ni l’affection que je te porte.

Car ne l’oublie pas, Jean-Yves : « l’amitié plutôt que vos frustrations »…

marine

1 commentaire

  1. Chère Marine,

    Je n’ai pas l’habitude de louvoyer et je n’éprouve pas le moindre déchirement en précisant que je ne suis pas candidat : c’est clair, j’aime la vie publique, mais un poste d’élu ne m’intéresse absolument pas. Il m’a été proposé plusieurs fois en 2013 déjà et je l’ai toujours refusé.
    J’ai une passion et une seule : c’est le journalisme. Je suis très gêné quand un blog citoyen, « The blond biarrote » dissimule en réalité une catapulte électorale. Je trouve cela déloyal à l’égard des lecteurs.
    Ensuite, je l’ai dit et redit, je ne sais pas pour qui je voterai en mars prochain et je ne suis pas, comme tu voudrais le faire croire, le porte-parole d’une seule personne. Je regarde ce que chacun fait et je me déciderai, en toute transparence en toute tranquillité quand on saura qui sont les candidats définitifs… Sans confondre le journalisme et les manoeuvres électorales.
    Bien sûr que je continuerai à échanger avec toi, bien sûr que je continuerai à te lire. Mais, même si je ne sais pas tout de tes trois ans passés à Biarritz, j’ai tendance à penser qu’il est difficile de passer de la sixième à la terminale en sautant les classes intermédiaires.
    Tu as décidé d’être tête de liste, ce qui est tout à fait respectable. Mais je crois que la sagesse aurait voulu, quand on est persuadé qu’il faut empêcher Veunac d’être réélu, de différer ses ambitions et d’apporter ses compétences à une liste déjà établie au lieu de créer de la confusion.
    Je ne suis pas omniscient, je n’ai pas de boule de cristal sur mon bureau, et seul ton score au soir du premier tour montrera quelle analyse était la bonne.

    PS : en tant que journaliste, j’aimerais savoir pourquoi, après avoir ostensiblement flirté avec Maïder Arosteguy, tu t’es subitement éloignée d’elle. Ne me dis pas que tu étais juste là pour tenter de lui piquer ses troupes, car cette politique à l’ancienne nous n’en voulons plus.

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